sábado, 19 de julio de 2008

gracias por su visita...



el verano nos dispersa hasta el pensamiento, trastoca las rutinas, es olvidadizo con las tareas y se desnuda con facilidad: ¡bienvenido sea!

así que una se va de vez en cuando —con espíritu de regreso pero disfrazado— aunque sea dentro de su propia cabeza, y se estira en la siesta privilegiada de las horas licuadas en sudor. es como un olvido sin olvido, un aparcar un poco el paso del tiempo que ya volverá, ya...

gracias a todos vosotros, gracias por su visita, como rezan en los bares, en los límites de las antes comarcas, en los umbrales de las tiendas donde todavía queda un poco de humanidad...

el verano para dispersarse y morir un poco en cada segundo, los ritmos más sincopados o más absurdos, depende, demasiado (?) independientes, otros.

pero gracias por su visita: alguna que otra hasta deja un rastro de emoción temblando entre los vapores, encima del asfalto de una road movie cualquiera, como un espejismo largo tiempo anunciado.


l'été nous disperse même la pensée, chamboule les routines, est oublieux des devoirs et se déshabille avec facilité: dieu soit loué!

c'est pourquoi de temps en temps —avec en tête le retour, mais déguisé— je m'en vais, même si ce n'est qu'à l'intérieur de ma tête, et je m'étire dans la sieste privilégiée des heures liquéfiées en sueur. c'est comme un oubli sans oubli, le fait de garer un peu le passage du temps qui reviendra bien un jour, sûr, va...

merci à vous tous, merci de votre visite, comme on dit dans les bars, aux limites des départements, aux seuils des boutiques où subsiste encore un peu d'humanité...

l'été pour se disperser et mourir un peu à chaque instant, les rythmes plus syncopés ou plus absurdes, ça dépend, trop (?) indépendants, autres.

merci en tout cas de votre visite: quelques-unes laissent même un sillage d'émotion tremblant entre les vapeurs, au-dessus du bithume d'une road movie quelconque, comme un mirage annoncé depuis longtemps.

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